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Messages - sergiodadi

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Forum et communauté / Re : Actualités du forum
Mise à jour de sécurité du logiciel du forum (SMF):
- mise à jour de v 2.0.2 en v 2.0.3
- test après mise à jour: OK

Simple Machines Forum has released a security patch with version numbers: SMF 1.0.23, SMF 1.1.17 and SMF 2.0.3.
A security issue has been identified in all versions and is fixed with this patch, therefore it is recommended to make sure you update your forums immediately to ensure your community is safe.
In addition to the security patch, a few bug fixes to SMF 2.0.2 are also included within the patch for 2.0.x.
The most relevant bug fix is an issue that will arise in few months with PayPal: starting on February 1, 2013 PayPal will only accept headers which comply with the HTTP 1.1 specification.
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Chamboule-tout / Ravi Shankar


En 1968, la Regents University of California décernait un doctorat (section beaux-arts) à Ravi Shankar, qui s’était installé sur la Côte Ouest un an plus tôt et venait  de fonder une école de musique. Ce fut le premier d’une longue liste de parchemins (dix-sept doctorats, notamment en lettres, et à plusieurs reprises en philosophie) que Ravi Shankar s’empressera à chaque fois de fourrer dans un tiroir ou au fond d’un carton pour les y oublier. Les honneurs ne furent jamais le premier souci de cet homme pour qui seule aura compté la mission qu’il s’était assignée depuis ses débuts : faire connaître et aimer dans le monde entier la musique classique de l’Inde. Un objectif qu’aura largement atteint l’homme dont le vieux cœur (92 ans) s’est arrêté de battre, mardi 11 décembre, à San Diego, entouré de son épouse et de sa fille bien aimée, la belle Anoushka, qui fut aussi sa meilleure élève. Retour sur la vie d’un "passeur" incomparable, qui avait tout pour le devenir.

En effet, le 7 avril 1920, Robendra Shankar, (Robu pour sa famille – il se rebaptisera Ravi qu’en 1956, pour sa première tournée américaine) ne naît pas n’importe où : à Bénarès, ville sacrée de l’hindouisme, et son père, Shyam Shankar, un riche héritier originaire du Bengale, appartient à la plus haute caste hindoue, celle des brahmanes. Quand sa femme est enceinte de Robu, il quitte la ville pour aller étudier le droit, d’abord à Calcutta puis à Londres, où il se remarie (la bigamie n’était pas interdite avant l’indépendance de l’Inde) avec une lady anglaise, Miss Morrell, qui mourra quelque années plus tard. Brillant avocat, il exercera à Londres, puis à Genève pour la SDN (Société des nations, encêtre de l’ONU) avant de gagner les Etats-Unis pour enseigner à la Columbia University de New York. Il ne donne plus signe de vie à Hemangini Devi, première femme, qui élèvera seule, et difficilement, ses sept fils. Robu n’est âgé que de quelques mois quand Uday, l’aîné de la fratrie, s’envole pour Londres à son tour pour aller étudier la peinture au Royal College of Art sous la direction de Sir William Rothenstein.
Une jeunesse marquée par la spiritualité

Quand Robu rencontre son père pour la première fois, il a 8 ans. Effet d’un remords tardif ? Toujours est-il que, lors d’un bref séjour à Bénarès pour ses affaires, Shyam Shankar, un homme élégant qui ne s’habille que chez les meilleurs tailleurs de Londres, offre aux siens un van Chevrolet qui va permettre aux grands frères de Robu de monter un petit service de bus, et de permettre à la famille de mener une vie nettement plus aisée. Quant au petit Robu, son plus grand plaisir est de flâner sur les bords du Gange où il admire les joueurs de shenaï (sorte de haubois indien), écoute avec attention les chants rituels des fidèles qui vont s’immerger dans le fleuve sacré à fin de purification. Une atmosphère de profonde spiritualité et de méditation qui le marquera à jamais.

De retour à Londres, son père, qui entre autres activités s’est mis en tête de produire des spectacles, écrit et produit ce qui sera le premier ballet indien jamais produit en Grande-Bretagne. Il demande à Uday d’être le chorégraphe de "La Chambre des rêves du Grand Moghul" qui sera présentée à Covent Garden.  Ce dernier a invité à la première Sir William Rothenstein, qui vient accompagné par sa grande amie Anna Pavlova, l’étoile des Ballets russes.  Enthousiasmée par ce qu’elle a vu, la ballerine demande à Uday de travailler avec elle. Après quelques spectacles qui rencontrent un beau succès, Uday, bien décidé à se faire un nom, s’embarque pour Paris. Il lui faut une troupe, et il rentre en Inde pour recruter danseurs et musiciens. Robu a 9 ans quand il découvre ce grand frère, qu’il n’a jamais vu : "Il m’apparut comme un prince tant il était jeune et beau", se souviendra Ravi Shankar des décennies plus tard. Uday convainc sa famille de le suivre, et tout ce petit monde débarque à Paris en 1930 pour s’installer dans une immense maison du 16e arrondissement.

On se met au travail pour fabriquer décors et costumes, et répéter intensément. Robu, 10 ans, qui fait partie de la distribution, incarnera Krishna enfant. Le 3 mars 1931,  une première représentation a lieu au Théâtre des Champs-Elysées. C’est un triomphe. Uday devient en une soirée une star que tout Paris va bientôt s’arracher. Uday rencontre Segovia, Gertrud Stein ou Cole Porter quand il n’assiste pas aux concerts de Casals, de Stravinski ou Toscanini.
"Tu seras un touche-à-tout, et tu ne maîtriseras rien"

En 1932, la troupe part en tournée à travers l’Europe, puis en Inde. A Calcutta, le succès est tel qu’Uday se retrouve vite aussi célèbre qu’une star de Bollywood peut l’être aujourd’hui. Mais, soucieux d’améliorer encore la qualité de sa troupe, il demande à Ustad Allauddin Khan (le père d’Ali Akbar Khan, génie du sarod, et futur grand ami de Ravi Shankar) s’il veut bien venir en Europe avec eux. Le grand maître accepte. Et sur le paquebot du retour, Ustad Allaudin Khan donne à Robu ses premiers cours de sitar et lui enseigne les bases de la musique classique indienne. Une initiation qui ne se poursuivra pas longtemps : un an plus tard, celui que Robu appelle affectueusement Baba repart pour l’Inde, tandis que son élève reste à Paris, où de 1936 à 1938, il continuera de mener une vie trépidante de dandy. Mais alors que la guerre menace en Europe, une phrase de Baba lui revient de plus en plus fréquemment en mémoire, et le hante : "Tu es comme un papillon, lui avait dit son maître. Cette vie que tu mènes n’est pas le chemin. Tu seras un touche-à-tout, et tu ne maîtriseras rien".

Et un jour, Robu prend le genre de décision qui décide d’une vie : il rentre en Inde et se présente humblement chez Baba, à Maihar, qui l’accepte parmi ses élèves. Débutent alors sept ans d’études intensives, au rythme infernal de 18 heures par jour… Et en 1944, s’estimant prêt, Robu quitte son maître et s’installe à Bombay où il est rapidement nommé directeur musical de l’Indian People’s Theatre Association, soutenue par le Parti communiste. Le temps passant, on exige de plus en plus souvent de lui qu’il compose sur des sujets politiques ou sociaux. Il ne le supporte pas et quitte l’IPTA en 1946 pour devenir à Dehli le directeur de la musique, mais aussi  le compositeur-chef d’orchestre du nouvel ensemble instrumental de la All India Radio. Souvent convié à donner des concerts dans les ambassades étrangères, Shankar réalise vite que les diplomates occidentaux ne comprennent rien, mais alors vraiment rien, à la musique classique indienne. Et comme, à la différence de la quasi-totalité de ses confrères, il parle couramment l’anglais et le français, il décide, avant chaque concert, d’expliquer à ce public les caractéristiques, les subtilités de la musique indienne. Ce qu’est un raga, un alaap, les talas, et quelles sont les règles strictes qui encadrent l’art de l’improvisation. Le "passeur" teste et son discours et sa méthode.
Ami de Yehudi Menuhin et des Beattles

Il va très vite aller plus loin, et avancer ses pions en direction du monde de la musique classique occidentale. En 1952, il est invité à jouer devant le grand violoniste Yehudi Menuhin qui, bouleversé par ce qui fut pour lui son premier contact avec la grande musique indienne, confiera des années plus tard à Anoushka Shankar : "C’était comme de découvrir un monde nouveau".  Ce fut aussi le début d’une longue amitié entre les deux hommes, qui ne se démentira jamais. En 1956, celui qui a décidé de se prénommer désormais Ravi  démissionne de ses fonctions à la radio pour partir en tournée dans les plus grandes salles de concerts européennes, puis aux Etats-Unis, où il se produit d’abord dans des lieux plus modestes. Il enregistre de nombreux disques, rencontre des jazzmen fascinés par les potentialités de la musique indienne, à commencer par John Coltrane, qui deviendra un ami (et qui baptisera un de ses fils Ravi, saxophoniste aujourd'hui bien connu). La "mission" avance.

Elle va faire bientôt un pas de géant quand, en 1966, lors d’une soirée à Londres, on présente George Harrison à Ravi Shankar qui a vaguement entendu parler des Beatles. Shankar est immédiatement touché par l’humilité de Harrison, par sa passion pour la musique et la spiritualité indiennes : "Mon cœur fondait d’amour pour George. Sa quête était magnifique et sincère". Le maître indien acceptera avec plaisir d’initier le rocker aux arcanes de son art. Les deux hommes resteront très proches jusqu’à la disparition du Beatles. Et quand Ravi Shankar quittera définitivement l’Inde un an plus tard pour s’installer en Californie, il découvrira avec étonnement qu’il était devenu, grâce à cette rencontre avec Harrison, une star mondiale. Donnée que son agent va vite exploiter.
Accusé d'"américaniser" sa musique

Dès l’été 1967, Ravi Shankar se retrouve à l’affiche du premier grand festival rock de l’histoire, le Monterey Pop Festival, aux côtés de Jimi Hendrix, d’Otis Redding, des Who et de Janis Joplin ! Il y donne un concert magnifique. Mais ce premier contact avec le monde du rock le trouble. Lui qui considère son instrument comme un objet sacré est profondément choqué de voir Hendrix ou les Who détruire leurs guitares. Comme l’attriste la consommation massive de drogues. A cet égard, le festival de Woodstock restera son pire souvenir, "une expérience terrifiante", dira-t-il.

 Mais cette gloire nouvelle a son prix. En Inde, la presse se déchaîne. On l’accuse "d’américaniser" sa musique, d’être un vendu. Il en souffre certainement mais continue sa route, à jeter des ponts entre des mondes qui s’ignorent trop souvent. Celui qui a composé les musiques de nombreux films, notamment pour le grand Satyajit Ray, multiplie les rencontres avec des musiciens classiques occidentaux, crée deux concertos pour sitar et orchestre symphonique (avec Zubin Mehta, à New York, puis à Londres), compose deux pièces pour Rostropovitch. Avec l’âge, Ravi Shankar a peu à peu perdu de sa virtuosité, mais sur tempo lent, la puissance émotionnelle dégagée par son jeu était toujours au rendez-vous. Ces dernières années, très affaibli, on l’a vu souvent en concert aux côtés de sa fille Anoushka, sitariste classique exceptionnelle qui, comme sa demi-soeur Norah Jones, oeuvre parallèlement dans le monde de la pop électro. Quand venait son tour de jouer, Ravi Shankar regardait sa fille avec fierté. Il savait que le témoin était passé. Et qu’Anoushka continuerait la "mission".

Source: Bernard Loupias - Le Nouvel Observateur
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Articles de sites web / [CHARTSINFRANCE] la réédition de "Little Broken Hearts" le 26 novembre
Norah Jones : la réédition de "Little Broken Hearts" le 26 novembre.

Rendez-vous chez les disquaires le 26 novembre pour découvrir le coffret deluxe qu'a mitonné la chanteuse américaine Norah Jones pour son public. L'artiste publiera à la fin du mois la réédition de son dernier album "Little Broken Hearts", agrémenté d'une deuxième rondelle contenant l'intégralité d'un concert enregistré à Paris en septembre.

Après avoir écoulé près de 70.000 exemplaires de son dernier album "Little Broken Hearts" en France depuis mai, Norah Jones annonce la sortie le 26 novembre d'une première réédition. De très bons scores sans quasiment aucune promotion puisque les radios n'ont guère relayé les singles "Happy Pills", "Miriam" et "Say Goodbye", présenté aux médias à la rentrée. Pas vraiment radiophonique, la musique de Norah Jones, et plus particulièrement sur l'album "Little Broken Hearts", n'en est pas moins réussie et séduisante.

La chanteuse américaine nous proposera d'entrer encore un peu plus dans son univers à la fin du mois avec une deuxième rondelle incluse sur cette réédition deluxe. Un communiqué de presse de EMI Music annonce comme bonus un DVD live enregistré lors du concert qu'a donné Norah Jones lors du festival We Love Green, à Paris, au mois de septembre (Arnauds, on vous verra peut-être sur le DVD ? ;)). Ceux qui aurait manqué l'évènement, comme ceux qui n'ont pas pu assister aux deux concerts qu'a donnés la chanteuse américaine à l'Olympia puis au Zénith de Strasbourg cette année, vont donc avoir l'opportunité de pouvoir se rattraper.

Cinquième album de Norah Jones, "Little Broken Hearts" ne déçoit pas, même s'il souffre de quelques longueurs. L'artiste a passé trois ans à le confectionner, pour un résultat qui s'inscrit sans grande surprise dans la continuité de ce qu'elle a toujours proposé au public depuis ses débuts. Mais pas question pour Norah Jones de définir elle-même sa musique. Comme elle l'indiquait au site Complex au mois d'avril, elle préfère laisser le public le faire : « Je pense que les gens ont des perceptions différentes. J'ai entendu des gens le décrire d'une façon qui m'a fait grincer des dents et j'en ai entendu d'autres la décrire d'une manière flatteuse et qui me rend très heureuse. C'est de la musique. C'est subjectif. Les gens aiment des choses différentes ».

Durant ces trois dernières années, l'interprète de "Don't Know Why" a également participé à d'autres projets, dont l'album "... Featuring", sorti en 2010 et qui regroupe une grande partie des duos enregistrés par Norah Jones depuis ses débuts. L'artiste s'est également investie dans le projet Rome, mené par Daniel Luppi et Danger Mouse. C'est d'ailleurs avec ce même Danger Mouse que Norah Jones a collaboré pour produire "Little Broken Hearts".

Source: http://www.chartsinfrance.net/Norah-Jones/news-82808.html
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Collections / Re : Votre collection complète sur Norah Jones
Bonjour,

reçu il y a quelques jours... J'ai pas pu résister  ;)
 
Norah Jones - The SACD Collection Limited Edition



Five individual titles plus exclusive bonus album of cover classics on SACD

All mastered from the original sources by Kevin Gray

The box set will be wrapped in a textured paper that feels like linen

Norah Jones is the rare artist who has combined widespread critical acclaim with immense commercial success, winning nine Grammy Awards and selling 40 million albums in just a decade, while collaborating with artists from across the spectrum from jazz to hip hop, rock to country. Her pitch perfect voice combined with her choice of the finest musicians along with top-flight producers such as Arif Mardin, Danger Mouse and Jacquire King have made her releases go-to demonstration discs for audiophile stereo systems. Now ten years into her already impressive career, she is releasing her fifth studio album Little Broken Hearts on May 1, 2012 produced by and co-written with five-time Producer of the Year Grammy nominee Danger Mouse, and to celebrate, Blue Note Records and Analogue Productions are collaborating to re-issue her entire catalog in limited edition audiophile LP and SACD editions.

The SACD editions of the five albums — 2002's Come Away With Me, 2004's Feels Like Home, 2007's Not Too Late, 2009's The Fall and Norah's new album Little Broken Heartshave all been re-mastered from the original sources by Kevin Gray at Cohearant Audio.

In addition to the individual releases, Analogue and Blue Note will produce a limited edition SACD box set comprising all five titles plus an exclusive bonus album titled Covers. Only available as part of these sets, Covers includes ten rare or unreleased interpretations of classics recorded throughout Norah's career. Artists covered include Bob Dylan, Johnny Cash, Tom Waits, Horace Silver, Wilco and more. The box set will be wrapped in a textured paper that feels like linen.

Covers Tracklisting:
1. Sleepless Nights - As performed by The Everly Brothers
2. I'll Be Your Baby Tonight - As performed by Bob Dylan
3. Jesus, Etc. - As performed by Wilco
4. Sweet Dreams - As performed by Patsy Cline
5. Cry Cry Cry - As performed by Johnny Cash
6. Picture In A Frame - As performed by Tom Waits
7. Hands On The Wheel (with M. Ward) - As performed by Willie Nelson
8. She - As performed by Gram Parsons
9. My Blue Heaven - As performed by Fats Domino
10. Peace - As performed by Horace Silver
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Et les autres...? / Re : Récits de concerts
Cette semaine a été une très bonne semaine  :) lundi soir, concert de Katie au Palais des congrès, super journée, mardi soir, concert de Camille à l'Olympia et hier soir, vendredi, concert de Berry au théâtre Croisette à Cannes.

Sous un déluge, les Alpes Maritimes étant en alerte orange, je passais chercher 2 collègues du boulot/amis à Golfe Juan. Lors du trajet Golfe Juan Cannes, sur certaines parties de la route il y avait facilement 20 cm à 30 cm d'eau, je n'avais jamais vu ça sur ces routes. Je ne connaissais pas le théâtre de la Croisette, c'est une belle salle de 800 places en deuxième sous sol ! Le Théâtre Croisette est construit sur les bases de l’ancien Palais Croisette qui abritait jadis le Festival de Cannes.

Nous avions un peu peur de ne pas trouver facilement une place pour la voiture, Cannes est assez fréquenté en principe, mais avec le déluge, Cannes était assez désert , nous avons trouvé une place juste à coté. :)

Après avoir retiré les billets, nous sommes entrés dans la salle et là au bout d'un moment et à quelques minutes du début du concert, la salle était loin d'être pleine, environ 200 personnes , sur 800 places, ça fait vide  :(. La placement était libre, on pouvait choisir les places que l'on voulait, même au premier rang, en arrivant simplement 20 minutes avant le début.

On était un peu triste pour Berry. :( Nous nous demandions pourquoi si peu de personnes avait fait le déplacement. La ville, qui organisait ce concert, avait pourtant fait de la pub, Berry est quand même relativement connue. A coté d'une grande ville, Nice, le faible nombre de personnes nous a quand même surpris.

Berry a sorti 2 albums, un en 2008,  Mademoiselle:


et un en 2012, Les passagers:



Le site officiel est http://www.casadeberry.com/

Les lumières s'éteignent, les 5 musiciens entrent sur la scène, 2 guitaristes, un bassiste, un batteur et un claviériste. Berry apparait souriante. Durant tout le spectacle, elle est toujours souriante. Comme elle n'a sorti que 2 albums, la très grande majorité des morceaux a été joué.

A un moment, avant le début d'un morceau, elle plaisante en disant "Comme nous sommes si nombreux, je vais un peu m'approcher de vous" , une salle vide aux 3/4, ça se remarque...

Elle nous a dit que quand elle était petite, elle a toujours rêvé de Cannes, du festival. Elle a précisé que le choix du nom de son premier album, venait justement du fait que certaines actrices, elle a cité Jeanne Moreau, se faisait appeler Mademoiselle toute la vie.

Voila quelques vidéo sur youtube pour ceux qui ne connaissent pas:
Berry - Les Passagers - Live Acoustique
BERRY - Le Bonheur.
BERRY - Mademoiselle (clip officiel)
Berry - Si c'est la vie (vidéo studio)

A la sortie du concert, mes amis qui connaissaient la responsable de la programmation, discutaient ensemble. A un moment, elle dit, je dois aller saluer Berry avant son départ, je reviens dans quelques minutes. J'entends ça, je sors mon ticket et je lui demande si elle peut me faire dédicacer mon ticket, voila le résultat:


ticket Berry de par sergiodadi, sur Flickr

Sympa  :) :) :)

Berry lui a indiqué que malgré le faible nombre de personnes présentes, elle a été très contente du concert et du public, ouf !

Annonce du concert sur le site de la ville de Cannes:
"Où l’envoûtante pop folk de Berry vient faire résonner en nous le souvenir d’aventures et l’envie de voyages au cap d’horizons tentateurs.

En 2008, on avait découvert "Mademoiselle" et plébiscité ce premier album devenu disque d'or dont certains titres, comme "Le Bonheur" ou "Demain", résonnent encore à nos oreilles ; en 2012, on retrouve Berry à l'occasion de la sortie de son 2e opus, "Les Passagers".
La tournée, de plus de 200 dates, au cours de laquelle elle a accompagné "Mademoiselle" jusqu'au bout du monde lui a visiblement donné le goût des voyages et de la découverte d'autres et d'ailleurs : ses nouveaux titres sonnent comme des appels du large qui célèbrent les fins et les nouveaux départs. En l'espace de 4 ans Berry a su se constituer une solide "famille artistique", composée notamment de Manou, compositeur de Jazz, et du guitariste Lionel Dudognon, qui étaient tous deux au départ de l'aventure et que l'on retrouve sur cet album de la confirmation.
"Les Passagers" distille à nouveau un univers mélodique pop folk, mais enrichi de sonorités rock et country et marqué d'un caractère plus rythmé. Les textes de Berry, nourris du vécu et des nouvelles expériences de ces années passées, s'y ébattent avec entrain, animés par cette voix émouvante au satiné si particulier qu'elle module en une large gamme de caresses, joyeuses, intimistes ou nostalgiques... "

Le post de référence est sur http://www.nikkiyanofsky-forum.fr/index.php?topic=1040.msg2231#msg2231
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Les tweets de Norah (en anglais) / [Twitter] NorahJones: RT @EW: Watch an exclusive video of @NorahJones live on PBS' 'Live from the Artists Den' http://t.co/5UnQHlNB
NorahJones: RT @EW: Watch an exclusive video of @NorahJones live on PBS' 'Live from the Artists Den' http://t.co/5UnQHlNB

[html]NorahJones: RT @EW: Watch an exclusive video of @NorahJones live on PBS' 'Live from the Artists Den' http://t.co/5UnQHlNB[/html]

Source: NorahJones: RT @EW: Watch an exclusive video of @NorahJones live on PBS' 'Live from the Artists Den' http://t.co/5UnQHlNB
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Les tweets de Norah (en anglais) / [Twitter] NorahJones: Good morning Australia! Public onsales for Norah's February tour start at 9am AEST. http://t.co/Zv8unxTX for dates & ticket links
NorahJones: Good morning Australia! Public onsales for Norah's February tour start at 9am AEST.
http://t.co/Zv8unxTX for dates & ticket links


[html]NorahJones: Good morning Australia! Public onsales for Norah's February tour start at 9am AEST.
http://t.co/Zv8unxTX for dates & ticket links[/html]

Source: NorahJones: Good morning Australia! Public onsales for Norah's February tour start at 9am AEST.
http://t.co/Zv8unxTX for dates & ticket links
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Les tweets de Norah (en anglais) / [Twitter] NorahJones: Monday night Norah Jones headlined the @itunesfestival Watch the entire concert from London's Roundhouse here http://t.co/WRXI3IyG
NorahJones: Monday night Norah Jones headlined the @itunesfestival Watch the entire concert from London's Roundhouse here http://t.co/WRXI3IyG

[html]NorahJones: Monday night Norah Jones headlined the @itunesfestival Watch the entire concert from London's Roundhouse here http://t.co/WRXI3IyG[/html]

Source: NorahJones: Monday night Norah Jones headlined the @itunesfestival Watch the entire concert from London's Roundhouse here http://t.co/WRXI3IyG
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Norah en live / Re : Concert à Bruxelles le 12 septembre 2012
L'incroyable voix de Norah enchante une nouvelle fois Forest National
A Bruxelles ce mercredi, Norah Jones a brillamment résumé 10 ans de carrière, en variant les ambiances.

 Sa voix a marqué les années 2000 de manière indélébile. Au début de la décennie, elle signe avec Don't know why, un tube planétaire qui va populariser à jamais une forme de jazz vocal, à la fois brillante et accessible. Le monde découvre une voix splendide, celle d'une artiste complète qui ne tardera pas à montrer l'étendue de son talent, en s'éloignant peu à peu du carcan qui a fait son succès.

Mais que le temps passe vite ! Une cinquième tournée déjà pour Norah et une salle forestoise qu'elle électrise à chaque fois grâce notamment à un son quasi impeccable (une gageure dans cet antre de béton!). Évidemment, les gradins grisonnent de plus en plus (on se sent un peu intrus dans cet océan de quinquas, le prix du billet y est sûrement pour quelque chose!) mais la ferveur reste intacte.

Un band vraiment efficace

Signe des grands, Norah Jones, a réussi tous ses paris artistiques et apparaît légitime dans le virage musical vers le monde pop/rock qu'elle a entamé avec son album The Fall en 2009. En choisissant d'entamer son concert par une version à la guitare de Come away with me, titre de son premier disque (et selon nous sa plus belle chanson), elle assume parfaitement ce parcours. Le décor est planté, on peut se laisser embarquer pour 1h30 de plaisir...

Elle ne dit pas grand chose, prévenant juste qu'elle va enchaîner quelques titres du très réussi Little broken hearts sorti cette année avec un groupe rock au line up classique (guitare,basse, batterie, clavier) des plus efficaces. It 's gonna be et Chasing pirates seront les premiers morceaux à faire réagir un public qui écoute religieusement. Public qu'elle remerciera par deux fois en français ET en néerlandais, bilinguisme courtois qui devrait être la règle mais qui est malheureusement si rare.

The voice c'est elle!

On a beau être habitué à ses shows, sa voix nous scotche à chaque fois. On a toujours l'impression qu'elle sait tout chanter. Et la jolie Norah, en version queue de cheval et chaussures rouges, va nous le prouver toute la soirée en alternant les ambiances, passant de la guitare aux claviers (un peu trop présents, hélas). Puis au piano (avec ou sans contrebasse), pour rendre hommage à Hank Williams,qu'elle adore, sur Cold Cold Heart, extrait de sur son premier album. Ce disque fabuleux, elle y reviendra plus tard pour enchaîner quelques pépites dont le fameux Don't know why acclamé comme au premier jour.

On aura encore droit à quelques jolies envolées de guitares sur Sinkin' soon avant plusieurs titres du nouveau disque. Le très entraînant Happy pills puis le langoureux Miriam. A mentionner aussi, une belle version country de Lonestar (on se croirait dans un saloon!) et le délicieux Sunrise parfait en rappel.

Norah Jones fait décidément partie de ses artistes dont on ne se lassera jamais ! La voilà maintenant partie pour le sud de l'Europe et quelques dates aux U.S.A., avant l'Amérique latine, l'Asie et l'Australie. Bons vents Norah et...see you next time !

source : François Colinet sur rtbf