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Norah / Norah Jones s'invite aux Oscars 2013
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La chanteuse Norah Jones s'invite aux Oscars 2013. Norah Jones entonnera "Everybody Needs a Best Friend", issu du film "Ted", lors de la 85e cérémonie des Oscars dimanche 24 février, a annoncé l'Académie américaine des arts et sciences du cinéma.

À 33 ans, Norah Jones exercera ses talents lors de la Grand Messe des Oscars. Elle reprendra "Everybody Needs a Best Friend", un des cinq titres en lice pour l'Academy Award de la meilleure chanson écrite pour un film.
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Et les autres...? / Re : Nikki Yanofsky
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Voila ce que dit Nikki, dans son compte Facebook, en hommage à Claude Nobs le créateur du Festival de jazz de Montreux:

Claude,

I will never forget the time that you welcomed me and my family into your home in Switzerland. You showed me your awesome model train collection, pinball machines and of course your alphabetically ordered record collection that stretched further than the eye could see. You got up on a ladder, went up the the "E" section and generously offered me a copy of your rarest Ella recordings and as always, you kept your word and gave them to me. That's just the kind of man you were.

When I heard the news of your passing today, my heart was broken into a million pieces. I am so blessed to have known you, to share a birthday with you :) and to have shared a stage with you (you got up with me and started wailing on that harmonica in I'd Rather Go Blind). Thank you for those memories, thank you for supporting jazz for all these years and thank you for all you've done for music and the world in general.

I had never met anyone as passionate as you. You always had a smile on your face, you had such joie de vivre. Your warm heart and your kind soul will not be forgotten.

RIP Claude Nobs
February 8, 1936 - January 10, 2013
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Chamboule-tout / Re : R.I.P
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Norah Jones fait ses adieux à Ravi Shankar:




Jeudi après-midi, tous les proches de Ravi Shankar se sont réunis à San Diego à l’occasion d’une belle journée commémorative en plein air. Norah Jones, sa fille, participait évidemment à ce dernier adieu.

Le sahri blanc était de rigueur, mais la peine de Norah Jones l’a incitée à se vêtir de noir pour cette triste journée. La chanteuse à la voix d’or a dit adieu à son père jeudi lors d’une très belle cérémonie indienne. Le soleil de San Diego a séché les larmes des membres de la famille de Ravi Shankar, de ses proches et des dizaines de fans venus aussi l’accompagner vers sa dernière demeure.

Norah Jones, très digne, et sa demi-sœur musicienne également, Anoushka Shankar, ont épaulé Sukanya Rajan, la dernière épouse de leur père. Pour cette cérémonie poétique, et particulièrement touchante, les proches de Ravi Shankar ont montré la force de leur union indestructible. Norah Jones qui a été élevée par sa mère aux Etats-Unis a confié avoir eu très longtemps des relations compliqués avec son père. Mais ces dernières années, Ravi Shankar et sa fille s’étaient retrouvés dans la joie et l’apaisement.

Lors de cette cérémonie, différentes personnalités ont partagé les souvenirs qu’ils gardent de ce grand génie de la musique. Son beau-fils, le réalisateur Joe Wright (marié à Anoushka), a raconté comment Ravi Shankar, le jour où il a été conduit en salle d’opération, a «agité ses doigts pour nous dire au revoir, c’est comme s’il battait encore le rythme de la musique». La veuve de George Harrison, avec qui le musicien indien a composé ses plus grands albums, tenait elle aussi à dire au revoir une dernière fois à ce grand homme.

source: http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/norah_jones_fait_ses_adieux_a_ravi_shankar_277394
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Forum et communauté / Historique du forum
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Historique du forum:
  • mars 2011 : création du forum par sergiodadi  avec le logiciel SMF 1.1.13
  • 17 avril 2011: ouverture  au public 
  • 18 juin 2011:  le forum est mis à jour avec la nouvelle version de SMF 2.0
  • 2 août 2011: installation du module "Add Googleplus to posts"
  • 22 septembre 2011: mise à jour en version 2.0.1
  • 23 décembre 2011: mise à jour en version 2.0.2
  • 18 février 2012: création d'une page Facebook  "Le Forum Francophone de Norah Jones"
  • 22 décembre 2012: mise à jour en version 2.0.3
  • 10 octobre 2014: mise à jour en version 2.0.9
  • 10 octobre 2014: changement d'hébergeur
  • 22 septembre 2015: mise à jour en version 2.0.11
  • 22 septembre 2016: mise à jour en version 2.0.12
  • 12 janvier 2017: mise à jour en version 2.0.13
  • 16 mai 2017: mise à jour en version 2.0.14
  • changement d'hébergeur
  • 8 septembre 2020: mise à jour en version 2.0.17
  • 10 février 2021: mise à jour en version 2.0.18
  • 11 mai 2021: migration vers ElkArte 1.1.7  
  • 16 mars 2023: migration vers ElkArte 1.1.9  
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Forum et communauté / Re : Actualités du forum
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Mise à jour de sécurité du logiciel du forum (SMF):
- mise à jour de v 2.0.2 en v 2.0.3
- test après mise à jour: OK

Simple Machines Forum has released a security patch with version numbers: SMF 1.0.23, SMF 1.1.17 and SMF 2.0.3.
A security issue has been identified in all versions and is fixed with this patch, therefore it is recommended to make sure you update your forums immediately to ensure your community is safe.
In addition to the security patch, a few bug fixes to SMF 2.0.2 are also included within the patch for 2.0.x.
The most relevant bug fix is an issue that will arise in few months with PayPal: starting on February 1, 2013 PayPal will only accept headers which comply with the HTTP 1.1 specification.
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Chamboule-tout / Ravi Shankar
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En 1968, la Regents University of California décernait un doctorat (section beaux-arts) à Ravi Shankar, qui s’était installé sur la Côte Ouest un an plus tôt et venait  de fonder une école de musique. Ce fut le premier d’une longue liste de parchemins (dix-sept doctorats, notamment en lettres, et à plusieurs reprises en philosophie) que Ravi Shankar s’empressera à chaque fois de fourrer dans un tiroir ou au fond d’un carton pour les y oublier. Les honneurs ne furent jamais le premier souci de cet homme pour qui seule aura compté la mission qu’il s’était assignée depuis ses débuts : faire connaître et aimer dans le monde entier la musique classique de l’Inde. Un objectif qu’aura largement atteint l’homme dont le vieux cœur (92 ans) s’est arrêté de battre, mardi 11 décembre, à San Diego, entouré de son épouse et de sa fille bien aimée, la belle Anoushka, qui fut aussi sa meilleure élève. Retour sur la vie d’un "passeur" incomparable, qui avait tout pour le devenir.

En effet, le 7 avril 1920, Robendra Shankar, (Robu pour sa famille – il se rebaptisera Ravi qu’en 1956, pour sa première tournée américaine) ne naît pas n’importe où : à Bénarès, ville sacrée de l’hindouisme, et son père, Shyam Shankar, un riche héritier originaire du Bengale, appartient à la plus haute caste hindoue, celle des brahmanes. Quand sa femme est enceinte de Robu, il quitte la ville pour aller étudier le droit, d’abord à Calcutta puis à Londres, où il se remarie (la bigamie n’était pas interdite avant l’indépendance de l’Inde) avec une lady anglaise, Miss Morrell, qui mourra quelque années plus tard. Brillant avocat, il exercera à Londres, puis à Genève pour la SDN (Société des nations, encêtre de l’ONU) avant de gagner les Etats-Unis pour enseigner à la Columbia University de New York. Il ne donne plus signe de vie à Hemangini Devi, première femme, qui élèvera seule, et difficilement, ses sept fils. Robu n’est âgé que de quelques mois quand Uday, l’aîné de la fratrie, s’envole pour Londres à son tour pour aller étudier la peinture au Royal College of Art sous la direction de Sir William Rothenstein.
Une jeunesse marquée par la spiritualité

Quand Robu rencontre son père pour la première fois, il a 8 ans. Effet d’un remords tardif ? Toujours est-il que, lors d’un bref séjour à Bénarès pour ses affaires, Shyam Shankar, un homme élégant qui ne s’habille que chez les meilleurs tailleurs de Londres, offre aux siens un van Chevrolet qui va permettre aux grands frères de Robu de monter un petit service de bus, et de permettre à la famille de mener une vie nettement plus aisée. Quant au petit Robu, son plus grand plaisir est de flâner sur les bords du Gange où il admire les joueurs de shenaï (sorte de haubois indien), écoute avec attention les chants rituels des fidèles qui vont s’immerger dans le fleuve sacré à fin de purification. Une atmosphère de profonde spiritualité et de méditation qui le marquera à jamais.

De retour à Londres, son père, qui entre autres activités s’est mis en tête de produire des spectacles, écrit et produit ce qui sera le premier ballet indien jamais produit en Grande-Bretagne. Il demande à Uday d’être le chorégraphe de "La Chambre des rêves du Grand Moghul" qui sera présentée à Covent Garden.  Ce dernier a invité à la première Sir William Rothenstein, qui vient accompagné par sa grande amie Anna Pavlova, l’étoile des Ballets russes.  Enthousiasmée par ce qu’elle a vu, la ballerine demande à Uday de travailler avec elle. Après quelques spectacles qui rencontrent un beau succès, Uday, bien décidé à se faire un nom, s’embarque pour Paris. Il lui faut une troupe, et il rentre en Inde pour recruter danseurs et musiciens. Robu a 9 ans quand il découvre ce grand frère, qu’il n’a jamais vu : "Il m’apparut comme un prince tant il était jeune et beau", se souviendra Ravi Shankar des décennies plus tard. Uday convainc sa famille de le suivre, et tout ce petit monde débarque à Paris en 1930 pour s’installer dans une immense maison du 16e arrondissement.

On se met au travail pour fabriquer décors et costumes, et répéter intensément. Robu, 10 ans, qui fait partie de la distribution, incarnera Krishna enfant. Le 3 mars 1931,  une première représentation a lieu au Théâtre des Champs-Elysées. C’est un triomphe. Uday devient en une soirée une star que tout Paris va bientôt s’arracher. Uday rencontre Segovia, Gertrud Stein ou Cole Porter quand il n’assiste pas aux concerts de Casals, de Stravinski ou Toscanini.
"Tu seras un touche-à-tout, et tu ne maîtriseras rien"

En 1932, la troupe part en tournée à travers l’Europe, puis en Inde. A Calcutta, le succès est tel qu’Uday se retrouve vite aussi célèbre qu’une star de Bollywood peut l’être aujourd’hui. Mais, soucieux d’améliorer encore la qualité de sa troupe, il demande à Ustad Allauddin Khan (le père d’Ali Akbar Khan, génie du sarod, et futur grand ami de Ravi Shankar) s’il veut bien venir en Europe avec eux. Le grand maître accepte. Et sur le paquebot du retour, Ustad Allaudin Khan donne à Robu ses premiers cours de sitar et lui enseigne les bases de la musique classique indienne. Une initiation qui ne se poursuivra pas longtemps : un an plus tard, celui que Robu appelle affectueusement Baba repart pour l’Inde, tandis que son élève reste à Paris, où de 1936 à 1938, il continuera de mener une vie trépidante de dandy. Mais alors que la guerre menace en Europe, une phrase de Baba lui revient de plus en plus fréquemment en mémoire, et le hante : "Tu es comme un papillon, lui avait dit son maître. Cette vie que tu mènes n’est pas le chemin. Tu seras un touche-à-tout, et tu ne maîtriseras rien".

Et un jour, Robu prend le genre de décision qui décide d’une vie : il rentre en Inde et se présente humblement chez Baba, à Maihar, qui l’accepte parmi ses élèves. Débutent alors sept ans d’études intensives, au rythme infernal de 18 heures par jour… Et en 1944, s’estimant prêt, Robu quitte son maître et s’installe à Bombay où il est rapidement nommé directeur musical de l’Indian People’s Theatre Association, soutenue par le Parti communiste. Le temps passant, on exige de plus en plus souvent de lui qu’il compose sur des sujets politiques ou sociaux. Il ne le supporte pas et quitte l’IPTA en 1946 pour devenir à Dehli le directeur de la musique, mais aussi  le compositeur-chef d’orchestre du nouvel ensemble instrumental de la All India Radio. Souvent convié à donner des concerts dans les ambassades étrangères, Shankar réalise vite que les diplomates occidentaux ne comprennent rien, mais alors vraiment rien, à la musique classique indienne. Et comme, à la différence de la quasi-totalité de ses confrères, il parle couramment l’anglais et le français, il décide, avant chaque concert, d’expliquer à ce public les caractéristiques, les subtilités de la musique indienne. Ce qu’est un raga, un alaap, les talas, et quelles sont les règles strictes qui encadrent l’art de l’improvisation. Le "passeur" teste et son discours et sa méthode.
Ami de Yehudi Menuhin et des Beattles

Il va très vite aller plus loin, et avancer ses pions en direction du monde de la musique classique occidentale. En 1952, il est invité à jouer devant le grand violoniste Yehudi Menuhin qui, bouleversé par ce qui fut pour lui son premier contact avec la grande musique indienne, confiera des années plus tard à Anoushka Shankar : "C’était comme de découvrir un monde nouveau".  Ce fut aussi le début d’une longue amitié entre les deux hommes, qui ne se démentira jamais. En 1956, celui qui a décidé de se prénommer désormais Ravi  démissionne de ses fonctions à la radio pour partir en tournée dans les plus grandes salles de concerts européennes, puis aux Etats-Unis, où il se produit d’abord dans des lieux plus modestes. Il enregistre de nombreux disques, rencontre des jazzmen fascinés par les potentialités de la musique indienne, à commencer par John Coltrane, qui deviendra un ami (et qui baptisera un de ses fils Ravi, saxophoniste aujourd'hui bien connu). La "mission" avance.

Elle va faire bientôt un pas de géant quand, en 1966, lors d’une soirée à Londres, on présente George Harrison à Ravi Shankar qui a vaguement entendu parler des Beatles. Shankar est immédiatement touché par l’humilité de Harrison, par sa passion pour la musique et la spiritualité indiennes : "Mon cœur fondait d’amour pour George. Sa quête était magnifique et sincère". Le maître indien acceptera avec plaisir d’initier le rocker aux arcanes de son art. Les deux hommes resteront très proches jusqu’à la disparition du Beatles. Et quand Ravi Shankar quittera définitivement l’Inde un an plus tard pour s’installer en Californie, il découvrira avec étonnement qu’il était devenu, grâce à cette rencontre avec Harrison, une star mondiale. Donnée que son agent va vite exploiter.
Accusé d'"américaniser" sa musique

Dès l’été 1967, Ravi Shankar se retrouve à l’affiche du premier grand festival rock de l’histoire, le Monterey Pop Festival, aux côtés de Jimi Hendrix, d’Otis Redding, des Who et de Janis Joplin ! Il y donne un concert magnifique. Mais ce premier contact avec le monde du rock le trouble. Lui qui considère son instrument comme un objet sacré est profondément choqué de voir Hendrix ou les Who détruire leurs guitares. Comme l’attriste la consommation massive de drogues. A cet égard, le festival de Woodstock restera son pire souvenir, "une expérience terrifiante", dira-t-il.

 Mais cette gloire nouvelle a son prix. En Inde, la presse se déchaîne. On l’accuse "d’américaniser" sa musique, d’être un vendu. Il en souffre certainement mais continue sa route, à jeter des ponts entre des mondes qui s’ignorent trop souvent. Celui qui a composé les musiques de nombreux films, notamment pour le grand Satyajit Ray, multiplie les rencontres avec des musiciens classiques occidentaux, crée deux concertos pour sitar et orchestre symphonique (avec Zubin Mehta, à New York, puis à Londres), compose deux pièces pour Rostropovitch. Avec l’âge, Ravi Shankar a peu à peu perdu de sa virtuosité, mais sur tempo lent, la puissance émotionnelle dégagée par son jeu était toujours au rendez-vous. Ces dernières années, très affaibli, on l’a vu souvent en concert aux côtés de sa fille Anoushka, sitariste classique exceptionnelle qui, comme sa demi-soeur Norah Jones, oeuvre parallèlement dans le monde de la pop électro. Quand venait son tour de jouer, Ravi Shankar regardait sa fille avec fierté. Il savait que le témoin était passé. Et qu’Anoushka continuerait la "mission".

Source: Bernard Loupias - Le Nouvel Observateur